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Chômage en France : les métiers de l’informatique résistent

   « Les commandes reprennent, la confiance de nos dirigeants est bonne, la croissance augmente : les chiffres sont là et ils sont positifs ! »

   On le dit souvent : alors que la France n’est toujours pas parvenue à résoudre son problème de chômage, le secteur du numérique semble se porter agréablement bien. Et la crise semble n’être qu’un mauvais souvenir pour celui-ci.

   Aujourd’hui, les chiffres donnés par Syntec Numérique, le syndicat professionnel des ESN (Entreprises de Services du Numérique), des éditeurs de logiciels et des sociétés de conseil en technologies sont là pour le montrer.

   En effet, d’après celui-ci, le secteur logiciels et services informatique aurait créé 12 000 emplois nets en 2014, une hausse par rapport à 2013 et 2012 (7 000 emplois créés), bien que le niveau de 2011 (15 000 emplois créés) ne soit toujours pas atteint.

SYNTEC

   Pour cette année, le syndicat semble plutôt optimiste

« Avec une croissance de 2,1 % pour 2015, il semble que la crise soit plutôt dernière nous. Les commandes reprennent, la confiance de nos dirigeants est bonne, la croissance augmente : les chiffres sont là et ils sont positifs ! Le numérique représente une part toujours plus importante du PIB et il contribue à plus d’un quart de sa croissance », explique Guy Mamou-Mani, président de Syntec Numérique.

   Concernant le marché de l’emploi, Syntec Numérique s’appuie également sur une étude réalisée par l’Apec selon laquelle 93 % des entreprises du numérique envisageraient d’embaucher au moins un cadre pendant ce quatrième trimestre 2015. Et cela correspond à une hausse de deux points par rapport aux chiffres du dernier trimestre 2014.

   De plus, les jeunes diplômés auraient de meilleures conditions de travail dans le secteur informatique : « La promotion 2014 des Bac+5 sont près de huit sur dix à occuper un emploi dans les neuf premiers mois après l’obtention de leur diplôme. Et lorsqu’ils sont en poste, ils sont aussi plus souvent cadres et en CDI que les autres diplômés ».

   Tout cela est très encourageant. Cependant, le président du syndicat évoque aussi des « problématiques d’inadéquation des compétences de certains demandeurs d’emploi vis-à-vis des besoins de nos entreprises ».

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