« Et je les ai dispersés parmi les nations, et ils ont été répandus en divers pays » Ézéchiel 36:19 « Et l'Éternel te dispersera parmi tous les peuples, d'un bout de la terre jusqu'à l'autre bout de la terre ; et là tu serviras d'autres dieux que ni toi ni tes pères n'avez connus, le bois et la pierre. » Deutéronome 28:64
La reconnaissance de la judéité des Beta Israël d'Éthiopie est récente et les polémiques l'ayant entourée sont loin d'être entièrement éteintes. Ce n'est qu'en 1974 que le Grand rabbin Ashkénaze d'Israël Shlomo Goren, rejoint avec beaucoup de réticence la décision prise l'année précédente par le Grand rabbin Séfarade Ovadia Yossef.
C'est en 1975 seulement que le Gouvernement d'Yitzhak Rabin leur accorde officiellement le droit du retour (droit qu'a tout juif d'émigrer en Israël). Les Beta Israël sont ainsi officiellement la seule communauté Juive d'ascendance non-occidentale située en Afrique Subsaharienne. Pourtant, et c'est le but de cet article, d'autres communautés ethno-religieuses existent, dispersées, dans cette partie du continent, qui gardent certaines pratiques religieuses, rituelles et sociales proches de certains courants (disparus, anciens ou minoritaires) israélites.
Il ne s'agira pas ici de trancher le débat sur leur appartenance ou non à la diaspora israélite, mais simplement de les faire découvrir, notamment la plus emblématique et énigmatique, celle des Lemba d'Afrique Australe. L'objectif étant comme dans les précédents articles de cette série, d'insister sur l'appartenance et l'intégration de l'Afrique subsaharienne aux grands mouvements historiques, culturels et sociaux mondiaux, en allant à contre courant de l'exceptionnalisme séparatiste africain.
Il existe en Afrique du Sud aujourd'hui deux communautés « Israélites » : celle reconnue, officielle de Juifs prépondéramment orthodoxes et sionistes, descendants de Juifs Lituaniens, installés en Afrique du Sud par vagues successives depuis le XVIème siècle et forte d'environ 180.000 membres et les Lembas ou « Juifs de Kruger »– groupe tribal Bantou fort de quelques 80.000 membres, installés au Zimbabwe, en Namibie et majoritairement au Venda, territoire situé au Nord du Transvaal, en Afrique du sud, dont l'emblème est l'éléphant de Judée entouré d'une étoile de David, s'autoproclamant d'ascendance israélite et vénérant un Dieu unique « Mwali » .
« Nous sommes venus de Senna, nous avons traversé Pusela et nous avons reconstruit Senna. A Senna ils moururent comme des mouches. Nous sommes venus de Hundji à Shilimani, de Shilimani à Wedza. Nos tribus partirent à Zimbabwe. (…) Nous sommes arrivés à Venda, menés par Salomon. Baramina était notre ancêtre »Ndinda – chant traditionnel lemba
Selon leur tradition orale les Lemba auraient quitté la Judée, comme beaucoup de juifs à l'époque du roi Salomon et de la reine de Saba, il y a de 2500 ans. Ils se seraient installés à Senna (Sanāw, dans la région de l'Hadramaout- Yémen), vallée paradisiaque « irriguée et riche grâce à un barrage qui aurait cédé il y a un millier d'années, inondant le pays et obligeant ses habitants à partir. Les exilés traversèrent Wadi Al Maslah', puis s'embarquèrent au port de Sayhout, avant de débarquer sur la côte orientale africaine ». Certains partirent vers le Nord en Éthiopie (Falashas) ; d'autres vers le Sud (Lembas).
Les Lembas observent des règles assez similaires au judaïsme : interdiction de la consommation de porc, de poisson sans écailles et autres animaux « impurs » ; les femmes doivent subir un rite de purification pendant leur période menstruelle et après l'accouchement ; ils procèdent à un abattage rituel et vident l'animal de son sang ; viande et lait ne sont pas mélangés ; leurs garçons sont circoncis le huitième jour ; Ils enterrent leurs morts allongés la tête vers le Nord ; Ils observent un repos hebdomadaire et célèbrent le premier jour de la nouvelle lune en se rasant la tête ; les mariages extra-tribaux sont extrêmement contrôlés ; une étoile de David est gravée sur leurs pierres tombales. Même les noms des différents clans ont des intonations sémitiques : Sadiki, Hasane, Hamisi, Haji, Bakeri, Sharifo, Saidi…
Bien que se considérant eux-mêmes comme « Juifs », et ayant toujours été identifié par leurs voisins comme « différents » ou possédant des aptitudes (médicales, artistiques, artisanales) spécifiques, le statut des Lemba comme « Juifs » au sens Halachique (normes juridiques, sociales rituelles Juives) n'est pas du tout reconnu. Et un fort syncrétisme rituel a bien évidemment eu lieu au fil des siècles (excision) séparant les pratiques « religieuses » Lembas de ce qui constitue aujourd'hui le cœur du judaïsme officiel. Des tests ADN effectués au cours de la dernière décennie plaident néanmoins en faveur de l'hypothèse sémitique…
Une étude effectuée en 1996 – et confirmée par d'autres dans les quinze années suivantes – par le Dr. Karl Skorecki, spécialiste en génétique des populations, montra qu'une mutation particulière du chromosome Y, très répandue chez les Cohen, membres du clergé hébreu (chez environ 80% des Conahim rassemblés pour la prière rituelle sur l'esplanade du Mur du Temple), descendants supposés en ligne patrilinéaire de Aaron, frère de Moïse, servant aujourd'hui comme « marqueur génétique » israélite, est présente chez les Lemba7. Ce marqueur présent chez environ 56% des Cohen Séfarades, contre 5% dans la population israélienne, se retrouve chez 9% des Lembas et 54% du clan Buba, considéré comme celui des « prêtres » de la tribu.
Si cela ne constitue, bien évidemment, en rien, une preuve absolue du caractère « israélite » de la Tribu Lemba, il n'en demeure pas moins, que cet écheveau d'indices place les Lembas parmi les membres putatifs des Tribus perdus d'Israël.
Le 14 juin 2015, la federation des juifs noirs (FJN) a été admise à l’unanimité au sein du CRIF, au cours de son Assemblée générale. A la demande de Guershon Nduwa, Président de la Fédération des Juifs Noirs de France auprès du President du CRIF Roger Cukierman, la FJN est désormais représentée au sein du CRIF.
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Als Alexis Tsipras Ende Januar 2015 Steuermann des griechischen Staatsschiffs wurde, dachte ich: "omg! Der arme Kerl! Sein tragisches Ende ist vorgezeichnet. Wieder ein Held der griechischen Linken, der zum Scheitern verurteilt ist!"
Nun, ein gutes halbes Jahr später bin ich mir nicht mehr so sicher. Tsipras ist durch verschiedene Höllen gegangen uud zurückgekommen. Er hat alle Prinzipien und Zusagen über Bord geworfen, sich gehäutet, sich widersprochen und ist doch glaubhaft geblieben in den Augen des Volkes.
In der Retrospektive ist die jahrelange Griechenlandkrise ganz folgerichtig und logisch abgelaufen. Sie war ein gemeinsamer Lernprozess, von dem alle Seiten profitiert haben:
Griechenland hat gelernt, dass es kein Kernland Europas ist, dass sein Wille von relativer Bedeutung ist, dass es mitspielen muss, wenn es nicht fallen gelassen werden will
Die Eurozone hat gelernt, einen gemeinsamen Willen zu bilden und den mit Härte durchzusetzen, wenn es mit gütigem Zureden nicht geht
Die baltischen Staaten, die Slowakei und Slowenien haben gelernt, dass sie kein Abonnement auf Hilfsgelder aus Brüssel haben; dass auch einmal ein "altes" Mitglied des Klubs Vorrang haben kann, wenn das dem Ganzen sinnvoll erscheint
Für diesen Lernprozess war das Geschehen nützlich. Zuerst mussten die bürgerlichen Regierungen in Griechenland hinweggefegt werden, die ja niemals ein wirklich rigoroses Reformprogramm durchgezogen hätten. Der Widerstand der Linken und die Korruption in den eigenen Reihen hätten jede schmerzhafte Reform vereitelt.
Kam Tsipras mit seiner Chaos-Truppe, die alle Regeln der Verhandlungsführung brach und die Europäer zwang, sich auf einen gemeinsamen Nenner und eine ebenso ruppige Verhandlungsführung zu einigen. Wochenlange Gratwanderungen und unzählige gebrochene Versprechungen schweissten die Europäer in zwei konkurrierenden Lagern zusammen: den Grexit-Befürwortern und den Grexit-Verweigerern. Letztere -- Frankreich, Italien und Kommissions-Präsident Juncker -- obsiegten in einem dramatischen Finale.
Tsipras musste erkennen, dass er dem Grexit nur um Haaresbreite entgangen war. Er tat also, was Japan und Deutschland 1945 taten: wenn schon Niederlage erleiden, dann aber richtig.
Wenn das linke Modell an den Felsen des Neoliberalismus zerschellt ist, dann muss eben das Gegenmodell mit Elan verwirklicht werden -- in der Hoffnung, dass es funktionieren wird.
Nur eine Linksregierung kann in Athen wirkliche Reformen durchführen, so wie nur ein Konservativer wie Charles de Gaulle 1962 den Algerienkrieg beenden konnte. Nur ein Held wie de Gaulle konnte den Franzosen den Verzicht auf Algerien diktieren. Nur Tsipras als der tragische Held der endlosen Kämpfe in Brüssel könnte die Griechen zwingen, bittere Medizinen zu schlucken.
Wenn Alexis Tsipras Griechenland entschlacken und modernisieren will, tut er -- wie de Gaulle -- gut daran, auf seine persönliche Sicherheit zu achten. Falls es aber Tsipras gelingt, das Herkules-Werk zu vollbringen, so bietet sich ihm die Chance, als der grosse Erneuerer Griechenlands in die Geschichte einzugehen und möglicherweise bis zum St. Nimmerleins-Tag wiedergewählt zu werden.Wie es schon Georgios Papandreou befürchtete.
Ihsan al-Tawil
Update
Dies ist eine partielle Rohübersetzung (ohne Garantie!) der Liste von 35 Vorableistungen, die die griechische Regierung laut Kathimerini zugesagt hat zu erbringen, bevor die erste Tranche von 25 Mrd. Euro des dritten Memorandums of Understanding ausgezahlt werden kann.
Offenkundig ist dies ein Programm für eine ganze Legislaturperiode, wenn nicht noch länger.
Engere Definition des Berufsbilds Landwirt
Erhöhung der Schifffahrts-Tonnage-Steuer
Den Versand der Immobiliensteuer (ENFIA)-Bescheide auf September vorverlegen
Kürzlich erlassene Dekrete für Erholungsmassnehmen korrigieren
Rezepftpflicht wieder einführen
Preise für Generika senken
Ländliche Ölprivilegien streichen
Bessere Verwendungsbindung von Heizöl 2016 einführen
Umfassende Evaluierung der Sozialsysteme mit dem Ziel, jährlich 0.5 Prozent des BIP einzusparen
Die öffentliche Verwaltung restrukturieren
Schwächen bei der Steuereintreibung bekämpfen
Die Obergrenze von 25% bei der Pfändung von Gehältern und Pensionen beseitigen
Senkung aller Obergrenzen für Pfändungen auf 1500 Euro
....und Befreiung schlechter Schuldner
...persönliche Steuerprüfungen bei Finanzdelikten
Verpflichtung, keine anderen Arrangements bei Steuerschulden und Sozialabgaben zu dulden
Klärung der Bedingungen für den Bezug der garantierten Mindestpension nach 67 Jahren
Durchführungsbestimmungen für das Versicherungsgesetz von 2010 erlassen
Die Ausnahmen zur Frühverrentung schrittweise abschaffen
Vereinfachung des Mehrwertsteuer-Systems für Inseln mit Ende der Rabatte bis Ende 2016
Integrierter Plan für die Rekapitalisierung der Banken, Liquiditätshilfe, und die faulen Kredite
Abschaffung der rückwirkenden Regeln des Gesetzes über Arbeitsverträge vom 2. Juli 2015
Anwendung aller OECD-Empfehlungen aus Toolbox I (ausgenommen rezeptfreie Medikamente) und alle Empfehlungen in Toolbox II bezüglich alkoholfreier Getränke und Mineralöle
Zugang zu Berufen wie Ingenieur, Notar, usw. öffnen
Beschränkung der Steuerhelfer-Tätigkeit
Abbau der Bürokratie und Beschleunigung der Genehmigung von Niedrig-Risiko-Investitionen
Reform des Energiemarkts, vor allem bei Erdgas mit dem Ziel der vollen Liberalisierung 2018
Billigung des Privatisierungsprogramms, das schon von HRDAF(Hellenic Republic Asset Development Fund) durchgefuhrt wird
Annahme der best practice-Regeln der EU für nichttarifäre Kosten (Bonuse, Reisen, usw.) mit Wirkung vom 1. Januar 2016
Gesetz zur Umstrukturierung der Verkehrsbetriebe Athens (OASA)
Vorschläge für Massnahmen zur Beschleunigung gerichtlicher Entscheidungen.
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Three district co-mayors in the southeastern province of Diyarbakır, two co-mayors inHakkari province and one provincial official from the pro-Kurdish People's Democratic Party (HDP) in Hakkari were arrested on Sunday (23/8) after they declared autonomy from the Turkish state last week.
In a recent report, the main opposition Republican People's Party (CHP) has claimed that ambulances are routinely used in the southeastern province of Adıyaman to carry injured Islamic State in Iraq and the Levant (ISIL) militants from Syria toTurkey and to transport new ISIL recruits across the border into Syria.
"One report by Iran's English Press TV in which it claimed that Sümeyye Erdoğan, the Turkish president's daughter, visited wounded Islamic State in Iraq and the Levant (ISIL) militants near the Syrian border in southern Turkey, sparked anger in Ankara and played a key role in Erdoğan's decision not to meet with the Iranian foreign minister."
Update II
"Twitter whistleblower Fuat Avni has claimed that the Justice and Development Party (AK Party) government and President Recep Tayyip Erdoğan have revised a planned crackdown on critical media outlets to include some major business groups critical of the government. "
It was not too long ago that Gazprom, the state-controlled energy conglomerate, was one of theKremlin’s most potent geopolitical weapons. But those days now seem like a distant memory:Gazprom is a financial shadow of its former self.
The speed of Gazprom’s decline is breathtaking. At its peak in May 2008, the company’s market capitalization reached $367.27 billion, making it one of world’s most valuable companies, according to a survey compiled by the Financial Times. Gazprom’s deputy chair, Alexander Medvedev, repeatedlypredicted at the time that within a decade the Russian energy giant could be worth $1 trillion. That prediction now seem foolhardy. Since 2008, Gazprom’s value has plummeted. As of August 3, it had a market capitalization of $51.12 billion. A little over four years ago, in April 2011, the figure stood at $194.5 billion. No company among the planet’s Top 5,000 has suffered a bigger collapse in market capitalization, according to Bloomberg Business News. Indicators suggest Gazprom is nowhere near hitting bottom, and lingering uncertainty raises questions about its survivability. During the first two quarters of 2015, Gazprom’s natural gas production fell by 12.9 percent. In addition, Russia’s Ministry of Economic Developmentpredicts that annual production will fall to 414 billion cubic meters (bcm), the lowest level in Gazprom’s history, and well below the company’s 2015 target of 485 bcm. Last year, production declined by 9 percent to 444 bcm, which, at the time, was the lowest on record. Industry experts forecast that production will remain low over the next few years. Not only production is sagging, export revenues are also taking a big hit. During the first five months of 2015, export revenue shrank by 35.8 percent to $18.768 billion, according to Russia’s Federal Customs Service. Last year, the company’s net income plummeted by over seven times in ruble terms to 159 billion rubles from 1.139 trillion rubles in 2013, and by whopping 12.5 times in dollar terms to $2.8 billion from $34.8 billion in 2013. So what happened? Why is the company with the largestproved oil and gas reserves among publicly traded energy giants, and operating in a country bordering on two of the world’s top energy consumers – the European Union and China – performing so badly? The Kremlin, which holds a controlling stake in Gazprom, tends to blame the sharp drop in oil prices and “warm winters.” However, energy giants ExxonMobil and Petro China, Gazprom’s financial contemporaries back in mid-2008, have remained top performers. As for falling demand in “warm winters,” while Russian supplies to Western Europe shrank, Norway boosted its market share and, for the first time, significantly beat Russia – by more than 50 percent – in terms of supplies to this critical region in the last quarter of 2014 and first quarter of 2015, according to the latest data available. Experts say that Gazprom’s main problem is that it continues to serve as the Kremlin’s favored geopolitical weapon, rather than be allowed to act as a purely commercial enterprise. President Vladimir Putin’s administration keeps forcing the company to serve its political interests. Examples include Gazprom’s purchase of major Russian media outlets that were then turned into Kremlin mouthpieces, bullying or buying the loyalty of neighboring states for Moscow’s geopolitical benefit, and sponsoring the egregiously expensive Olympic Games in Sochi. Gazprom’s “plunge has become emblematic of the malaise that has overtaken President Vladimir Putin’s economy,” noted a commentary published by Bloomberg Business in 2014. Russia will finish 2015 as the second biggest loser in global economic growth, according to forecasts of economists surveyed by Bloomberg. Most ominously for the company, the Putin administration still keeps pushing Gazprom to implement new projects that are “geopolitically important,” but risky from a financial viewpoint. Two prominent examples of such projects concern Ukraine and China. The Kremlin’s sponsorship of separatists in eastern Ukraine has cost Gazprom dearly. Gazprom’s exports to Ukraine fell from 36.4 bcm in 2010 to 3.7 bcm during the first six months of 2015, before stopping altogether on July 1. Moscow’s efforts to effectively mount an energy blockade against Ukraine in 2014-2015 did not work, but ended up costing Gazprom close to $6 billion in lost revenue and fines, while pushing European customers to diversity their energy imports. Moscow still wants to stop transit supplies of gas via Ukraine to Europe (or at least cut them from 60-62 bcm in 2014 to 10-30 bcm) by 2019. The alternative for Russia is to channel gas via Turkey and two new lines via the North Stream network. Analysts are not thrilled with these plans, seeing them as more about politics than economics. The estimated construction costs for two new lines of North Stream stand at €9.9 billion ($10.9 billion), while the first of the total of four Turkish Stream lines could cost €3.3 billion ($3,6 billion). Thus, the total costs of the projects, without taking into account the likelihood of cost overruns, will reach about €23.1 billion ($25.4 billion). Beyond the construction expenses, transit costs for North Stream appear to be significantly more expensive than shipping energy via Ukraine. Experts estimate that in 2014 Gazprom’s transit costs per tcm via North Stream amounted to $43 compared to $33 via a Ukrainian route. When it comes to Gazprom’s commitments to Chinese exports, the news for the company may not be much better. Initially, when the $400-billion, 30-year deal was announced in May 2014, it was widely seen as a major geopolitical victory for Putin and Russia. But details of the agreement remain a secret, suggesting that there is little good news for Gazprom in it. The limited information that has emerged supports this assumption. The project is expensive, with cost estimates ranging from $55 billion, as mentioned by the Kremlin, to $100 billionor more cited by Gazprom’s specialists. In addition, Gazprom is reportedly obligated to cover the costs of building infrastructure to extract, process, store and deliver gas to China on its own. China was initially supposed to help out with a $25-billion payment, but it never happened. Meanwhile, Gazprom moved ahead with the project on borrowed money, increasing the price tag and risk. Adding to the risk is the fact that the project poses significant technological challenges, including difficult terrain along the planned route. While it was initially announced that the deal could be worth upwards of $400 billion for Gazprom, Russian officials now estimate the deal could reap significantly less due to low oil prices. A benchmark barrel of oil cost roughly $100 at the time the deal was announced; these days the oil price is hovering in the $50-per-barrel range. Analysts at Merrill Lynch estimate that Gazprom needs to sell gas to China at a price of $340-380 tcm to turn a small profit. Currently, however, Gazprom is receiving about $200 per bcm for its gas exports. For the third quarter, for example, Gazprom is charging Moldova a price of $210 per bcm. With revenue potentially falling to about $200 billion, and construction costs of $100 billion or more, the China deal could potentially turn toxic for Gazprom. Overall, the price tag of the new geopolitically driven pipelines could exceed $125 billion, or about 2.5 times Gazprom’s current market capitalization. Given the company’s financial situation, Gazprom executives have a lot to worry about in the immediate future.
Es gibt ein zweites Notstandsgebiet in der Eurozone, doppelt so gross wie Griechenland: Italiens Süden mit 21 Millionen Einwohnern. Roberto Saviano, der unter Polizeischutz lebende Autor, der der Mafia von Neapel die Maske vom Gesicht riss, hat leidenschaftlich an Regierungschef Matteo Renzi appelliert, endlich etwas Entscheidendes für den Süden zu tun, der vor die Hunde geht.
Renzi, der alle Hände voll hat, seine Reformen gegen die Widerstände durchzuboxen, ist nicht begeistert, dass sich da eine neue Baustelle öffnet. Norditaliener aus Florenz, ist Renzi das leise Dauerjammern des Südens leid und sagt das auch in seiner Antwort an Saviano.
Das war freilich der falsche Tonfall, und Saviano legt nun weiter nach. So trostlos ist die Lage im Mezzogiorno, dass selbst die Mafia aufhört, ihre Geschäfte dort auszubauen und lieber anderswo investiert, gerne in Norditalien, das inzwischen fest in Händen der kriminellen Vereinigungen ist, und noch lieber im Ausland.
Nicht nur die Mafia wandert ab, auch die illegalen Einwanderer verlassen den Süden, sobald sie können, sagt Saviano. Die hoffnungslose Wirtschaftslage lässt ihnen keine Wahl. Die Arbeitslosigkeit hat den höchsten Stand seit 1977, dem Beginn der Arbeitsstatistik, erreicht. Viele Arbeitslose sind nicht mehr gemeldet, weil sie es aufgegeben haben, Arbeit zu suchen.
Bürokratie und Korruption lähmen die Unternehmer, sagt Saviano. Die Zahl der Geburten im Süden ist auf den Stand von 1860 gesunken. Das Wirtschaftswachstum ist nahezu auf null geschrumpft: in den letzten fünfzehn Jahren war es nur halb so stark wie das von Griechenland. Saviano beklagt den brain drain: die brillantesten Köpfe, die von den Universitäten des Südens herangebildet wurden, wandern nach Norden oder ins Ausland ab.
"Die Unfähigkeit und die Widersprüchlichkeiten der Behörden erwecken die niedrigen Instinkte, die unserer Gesellschaft geschichtsbedingt innewohnen", klagt Saviano."Die Deindustrialisierung hat die Wirtschaft des Mezzogiorno und seine Arbeitskultur in eine Wüste verwandelt".
"Die Institutionen Italiens müssen Millionen Menschen (des Südens) um Verzeihung bitten, die als eine Bleikugel am Fuss (des Nordens) betrachtet wurden, aber gleichzeitig als Energiereservoir (des Nordens) geleert wurden," fordert Saviano. Seit 2008 ist die Zahl der Arbeitslosen im Süden um 700.000 gestiegen. Wie soll eine Wirtschaft funktionieren, frägt der Autor, "wenn die Hauptarterie -- die Autobahn Salerno-Reggio Calabria -- durch unzählige Baustellen und Umleitungen unterbrochen ist, weil untreue Beamte den Geldfluss steuern?"
Man solle die Wüstenbildung durch das Verschwinden der auf Subventionen gegründeten Schwerindustrien des Südens auch als Chance verstehen, eigene, angepasste Wirtschaftskonzepte zu verwirklichen, ohne staatliche Hilfen, ohne die berüchtigte Cassa per il Mezzogiorno1).
Saviano ruft auf, die Unternehmer zu befreien von der Bürokratie, der übermässigen Besteuerung und der Korruption. Die schlimmste Korruption sei nicht die, die stiehlt. Die schlimmste ist vielmehr jene Korruption, die den Unternehmer daran hindert, das zu erlangen was ihm zusteht, ohne bestechen zu müssen. "Im Süden kaufen sich die Rechte, immer schon!", erinnert Saviano den Premier Renzi.
Jahrzehnte lang war die Organisierte Kriminalität des Südens der grösste Arbeitgeber Italiens. Nicht mehr, sagt Saviano. "Im Süden zirkuliert nicht einmal mehr das Blutgeld, das die Mafias bis zum Ende der Neunziger Jahre umlaufen liessen."
"Der Süden läuft inzwischen das starke Risiko der industriellen Wüstenbildung mit der Konsequenz, dass der Mangel an menschlichen, unternehmerischen und finanziellen Ressourcen den Süden daran hindert, sich an eine mögliche Erholung anzuhängen mit der Gefahr, dass sich die zyklische Krise in eine dauerhafte Unterentwicklung verwandelt," sagt der Jahresbericht 2014 der angesehenen Vereinigung für die industrielle Entwicklung im Mezzogiorno (SVIMEZ).
Das Pro-Kopf-Einkommen des Südens ist auf den niedrigsten Stand seit 2000, nämlich auf 64 Prozent des italienischen Durchschnitts, gesunken. In den Rezessionsjahren verlor der Süden 50 Milliarden Euro seines Sozialprodukts. Der Grad der Frauenbeschäftigung liegt nur bei etwa 60 Prozent des europäischen Mittels.
Eine von drei Personen im Süden ist dem Armutsrisiko ausgesetzt, in Mittel- und Norditalien ist es eine von zehn Personen. Von 2008 bis 2014 ist die industrielle Produktion im Süden um 35 Prozent gesunken, die industriellen Investitionen gingen sogar um 60 Prozent zurück.
" Der Süden war einmal die Magnagrecia -- Grossgriechenland. Heute ist er metàdella Grecia -- ein halbes Griechenland", kommentiert der Gewerkschaftsboss Carmelo Barbagallo.
La pentola bucata-- das Fass ohne Boden
Es ist nicht einfach, zu ermitteln, inwieweit der unterentwickelte Süden die Wirtschaft Italiens belastet. Naturgemäss gehen die Ansichten weit auseinander. Im Norden spricht man vom Fass ohne Boden, im Süden sieht man sich ausgebeutet und zum Absatzmarkt für die Industrien des Nordens degradiert.
Paolo Savona, ein Student der Wirtschaftswissenschaften an der Universität La Sapienza in Rom hat 2011 gewagt, sich der Frage rechnerisch zu nähern. Er errechnete ein gesamtes Handelsdefizit des Südens mit dem Norden und dem Ausland von 72 Milliarden Euro/Jahr, das zum grössten Teil durch staatliche Transfers (45 Mrd.) gedeckt wird. Das Übrige erklärt sich durch Tourismus, Kapitaltransfers und den Bankensaldo. Bleibt ein ungeklärter Rest von 5 Milliarden, vermutlich den Mafias zuzurechnen.
Interessant wird es, wenn man das Defizit des Mezzogiorno mit der italienischen Staatsverschuldung vergleicht, die derzeit 2.149,5 Milliarden Euro beträgt. Folgt man Savonas Kalkül, dass das Defizit des Südens jährlich 72 Milliarden beträgt und kumuliert man dieses Defizit über 30 Jahre zu 2011 Preisen, so gelangt man zu einem Gesamtdefizit des Südens von 2160 Milliarden, also exakt der Gesamtverschuldung Italiens.
Das ist natürlich eine Bierfilzrechnung. Man kann daraus nicht ableiten, dass Italien ohne den Mezzogiorno schuldenfrei wäre. Aber es gibt doch Anlass, über die Bedeutung des Mezzogiorno für die Stabilität des Euro nachzudenken. Vielleicht ist der Mezzogiorno für die gemeinsame Währung doppelt so wichtig wie Griechenland.
Was ist zu tun?
Den endemischen Problemen des italienischen Südens ist ohne Bekämpfung der organisierten Kriminalität nicht beizukommen. Wenn man heute irgendwo im Süden eine Investition vornimmt, und sei es auch nur wenn ein Privatmann ein Haus kauft, so steht am nächsten Tag die Mafia vor der Tür und fordert. Wer sich dem nicht aussetzen will, investiert nicht. So einfach ist das. Niemand investiert im Süden, solange zwei konkurrierende oder kollaborierende Strukturen bestehen: der Staat und die lokale Mafia.
Der italienische Staat ist durchsetzt durch die Mafias, die bis in die Staatsspitze hinaufreichen und in Brüssel eigene Vertretungen unterhalten. Solange die italienische Politik sich nicht aufrafft, den Süden der Kriminalität zu entreissen, ist an einen wirklichen Aufschwung des Südens nicht zu denken.
Während der langen Berlusconi-Jahre und den unsicheren Zeiten danach gelang es den Mafias, sich auszubreiten. Wo immer sich Verbrecherbanden bilden oder ausbreiten, sinkt das Wirtschaftswachstum gegen null. In der Lombardei, in Ligurien geht nach übereinstimmenden Aussagen mehrerer Beobachter nichts mehr ohne die 'Ndrangheta oder die Cosa Nostra. Mit jedem Jahr, das vergeht, werden die Kriminellen geschickter, reicher, mächtiger. Die Regierungen in Rom kämpfen sich an ihren Alltagsproblemen ab und haben weder die Kraft, noch die Geduld, eine umfassende Anstrengung zur Rettung des Südens zu unternehmen. Nur Brüssel könnte sie dazu zwingen. Vielleicht.
Benedikt Brenner
1)Die Cassa und die Agenzia per il Mezzogiorno haben von 1951 bis zu ihrem Ende 1998 insgesamt 21.6 Milliarden Euro (Wert von 2008) in ausserordentliche Entwicklungsvorhaben im Mezzogiorno investiert. (Amedeo Lepori: Macchine o Maccheroni. La Cassa per il Mezzogiorno e lo Sviluppo Economico Italiano, tavole 2, 3)