Man spricht nicht mehr von Flüchtlingen – nur noch von Migranten. Lampedusa schlimmer als Lesbos? Demonstranten sperren den Zugang zur Mole: “Wir lassen sie nicht durch. Sie müssen sofort zuruck!” “Wir sind auf den Knien – wir können nicht mehr!”
Lampedusa, wo in der Nacht zum 30. August weitere 450 Bootspassagiere ankamen, befindet sich im Chaos: die Inselverwaltung will in Streik treten, die Büros schliessen. Der Bürgemeister Totò Martello hat dem Präsidenten von Tunesien, Kaïs Saïed, geschrieben, dass er sich in ein Boot setzen und gegen den Migrantenstrom nach Tunesien fahren will, um zu protestieren.
Im Hot Spot, dem Aufnahmezentrum von Lampedusa, dessen Kapazität Anfang August auf 290 Gäste erweitert wurde, befinden sich bereits 1500 Personen. Es sei zuviel für die kleine Insel, die Regierung in Rom dürfe nicht länger schweigen und sich drücken. Und draussen liegt auch noch die Seawatch 4, das deutsche Rettungsschiff mit 350 Personen an Bord und will nach Lampedusa oder in einen anderen italienischen Hafen.
Der Evangelischen Kirche Deutschlands, der EKD. die Initiator und Mitträger des Schiffs ist, kommt offenbar nicht die Idee, dass sie die Migranten nach Deutschland bringen sollte, anstatt zu versuchen, sie wie menschlichen Müll im geplagten Italien abzuladen. Wenn es um hehre humanitäre Prinzipien geht, ist die EKD vorne dran. Wenn es schwierig und kostspielig wird, kneift die Kirche.
Heinrich von Loesch
Update
Die Oppositionspartei Lega von Matteo Salvini teilt mit:
“La Lega denuncerà il governo per favoreggiamento dell’immigrazione clandestina se permetterà lo sbarco di questi altri 353 clandestini a bordo dell’ennesima nave straniera illegale”
"Die Lega wird die Regierung wegen Beihilfe zur illegalen Einwanderung verklagen, wenn sie diesen weiteren 353 illegalen Einwanderern an Bord eines weiteren illegalen ausländischen Schiffes (Seawatch 4, d.R.) an Land zu gehen".
Written on .
Nous le savons, le numérique n’est pas seulement une technologie. Il correspond aussi et surtout à des transformations de nos sociétés et de nos cultures, de nouveaux « arts de faire » et de nouvelles manières de vivre. Il offre des opportunités pour le développement personnel de chacun et de celui du monde qui nous entoure. Il apporte aussi des menaces individuelles et sociales sur l’emploi, sur le respect de la vie privée et sur la démocratie.
En France, le discours public sur le numérique dans l’éducation témoigne de ces risques. Les derniers mois qui ont précédé la pandémie de coronavirus, il était beaucoup question des risques d’addiction aux écrans et de leur corollaire en termes de dette de sommeil, d’affaiblissement de l’attention et d’exposition à la violence. La période de confinement et celle qui lui succède ont déplacé le regard vers ce qu’il a été convenu de qualifier de fractures numériques. C’est souvent un discours de prudence et parfois de peur. On parle beaucoup des risques mais on parle moins des apports du numérique à l’éducation des jeunes ni de l’ouverture qu’il leur donne, sur les autres et le monde. Pourtant, c’est justement parce que nous observons au quotidien la façon dont les techniques numériques sont souvent mises au service de projets plus aliénants qu’émancipateurs que nos institutions éducatives doivent jouer leur véritable rôle : former des citoyens responsables qui sauront, mieux que leurs aînés, mettre l’homme au centre des préoccupations et la technique à notre service.
Inverser le point de vue
En France, les premières expérimentations autour de l’informatique scolaire datent des années 1960. La question posée à l’époque sous-tend encore aujourd’hui l’essentiel des politiques éducatives numériques. On peut la résumer ainsi : que peut-on faire de ces techniques à l’école ?
La question semble étrange. Elle postule que ces techniques de traitement de l’information et de la communication ont forcément un intérêt pour l’enseignement. Elle est étrange car elle ne dit rien de la finalité des usages du numérique. Ces incertitudes sont très inconfortables pour les enseignants. Depuis 30 ans, les plans nationaux se succèdent. Ils articulent avec plus ou moins de bonheur des équipements, des ressources et de la formation des enseignants. Plus d’équipements que de ressources, et plus de ressources que de formation des enseignants.
Concrètement, le système éducatif fourmille d’initiatives intéressantes, sans que cette logique d’innovation ascendante ne se traduise par des usages à grande échelle avec de bonnes garanties d’efficacité éducative. Dans le même temps, les élèves et les enseignants arrivent à l’école avec un smartphone dans la poche. Ce n’est pas seulement un équipement personnel, puissant, connecté et nomade qui entre à l’école, ce sont de nouvelles habitudes, de nouvelles activités, de nouveaux comportements et de nouvelles attentes.
C’est pourquoi il semble que nous ne regardions peut-être pas dans la bonne direction. Sans doute faut-il poser la question de ce que l’on peut faire du numérique à l’école. Mais il faut impérativement se demander aussi ce que le numérique fait à l’école. Comment la met-il sous tension, à mesure qu’il transforme la société ? Bref, il faut inverser la question initiale.
Objet d’apprentissage
Les techniques numériques offrent de nouveaux outils, de nouveaux services et de nouvelles ressources pour enseigner et apprendre autrement. On peut citer les apports des nouveaux modes de représentation de l’information avec la réalité immersive, les nouvelles possibilités d’interactions didactiques avec l’intelligence artificielle, les nouvelles possibilités d’enseigner et d’apprendre à distance ou les nouvelles possibilités d’accompagner les parcours d’apprentissage des élèves avec les techniques de learning analytics. Et bien d’autres possibilités encore…
Pourtant, beaucoup d’études montrent que l’essentiel des pratiques pédagogiques qui utilisent le numérique le font pour instrumenter des activités que l’on pouvait déjà réaliser sans le numérique – parfois avec plus d’efficacité. Les raisons de ces mésusages sont nombreuses – budgets de développement insuffisants, quasi-absence de formation initiale et continue des enseignants, etc. Or, ce que confirment ces études, c’est que l’intérêt des techniques numériques dans les activités d’apprentissage ne repose ni sur la fréquence de leur utilisation, ni sur leur durée, mais sur leur qualité et leur pertinence.
Le numérique est aussi un objet d’apprentissage. Il s’agit là d’une éducation au numérique qui va de la connaissance des enjeux sociétaux qu’il soulève jusqu’à une connaissance technologique minimale, en passant par des compétences d’utilisation que la simple pratique, aussi intensive soit-elle, ne suffit pas à développer. L’éducation au numérique est bien sûr une responsabilité majeure des institutions éducatives car elle est indispensable à l’éducation du citoyen.
Enfin les usages multiples et massifs du numérique ont transformé et continuent à transformer nos cultures. Nous n’avons plus le même rapport à l’information et à la connaissance, plus le même rapport à l’espace et au temps, plus le même rapport à autrui et à nous-mêmes, plus le même rapport, enfin, avec tous nos actes de production et de création.
C’est une véritable acculturation de l’école qu’il convient d’opérer. Elle demande sans doute moins d’ordinateurs, de tablettes et de réseaux – même s’il en faut – que de réflexions sur les espaces et les temps scolaires, sur les relations entre les élèves et avec les enseignants, sur de nouvelles activités d’apprentissage qui favorisent l’engagement et la créativité.
Équipements et pratiques
Depuis une bonne dizaine d’années, les politiques déployées visent essentiellement l’équipement individuel des élèves. En France, les deux tiers des fonds publics alloués au numérique éducatif le sont pour acheter des ordinateurs portables et des tablettes tactiles, soit environ deux milliards d’euros au cours des dix dernières années. C’est beaucoup d’argent ! C’est même trop en proportion de la totalité des dépenses car cela ne permet pas d’acquérir la connectivité, les ressources ni de financer la formation des enseignants. Et cela reste pourtant insuffisant pour acquérir des équipements pour tous les élèves et les renouveler au fur et à mesure de leur obsolescence.
Aujourd’hui, le taux d’équipement est d’environ 8,5 élèves par terminal de travail à l’école primaire, de 3 en collège et de 2,5 en lycée et il sera difficile de faire mieux voire de maintenir ces taux d’équipement dans la durée. Cela signifie que nous n’avons pas les moyens d’une politique d’équipement systématique des élèves. Nous devons nous reposer sur l’équipement des élèves par leurs familles et reporter les dépenses publiques vers l’aide à l’équipement des familles plus modestes, la réduction des zones blanches, l’acquisition d’équipements collectifs, de ressources de qualité et vers la formation des enseignants.
Le coût environnemental du numérique est très important. Toutes les études montrent que nous devons réagir fortement et rapidement. Cela signifie que nous devons aussi penser le numérique éducatif dans cette perspective.
Nous pouvons le faire de deux façons. La première est de sensibiliser les enseignants et leurs élèves à cette question de soutenabilité environnementale des usages des techniques numériques et d’indiquer comment chacun peut avoir des usages plus responsables avec un impact environnemental plus réduit. La deuxième est de s’interroger sur l’utilité du recours au numérique éducatif. Quand il existe une véritable plus-value pédagogique ou didactique, il ne faut pas hésiter à mobiliser ces techniques. Dans le cas contraire, mieux vaut y renoncer. C’est un principe de parcimonie.
La plus grande attention doit donc être portée, bien au-delà du respect du règlement général sur la protection des données (RGPD), aux données collectées, à qui les collecte, aux conditions de leur stockage, aux usages qui en sont faits et à la sécurisation de l’ensemble. On le sait, la question de l’éthique est le plus souvent posée lorsque les services numériques existent déjà alors qu’elle devrait l’être dès leur conception. D’autre part, les traces des activités numériques des élèves constituent autant de données personnelles qui témoignent de la dynamique de leurs apprentissages mais aussi de leurs comportements et des valeurs qui les animent. Il en va de même des traces numériques des enseignants qui révèlent leur personnalité et détaillent leurs pratiques professionnelles.
Tous les usages éducatifs des techniques numériques ne sont donc ni souhaitables ni possibles, pour des raisons éducatives mais aussi économiques, environnementales et éthiques. Ce sont quatre contraintes que nous devons intégrer à nos politiques. Il ne faut pas uniquement se demander ce que nous pourrions bien faire de ces techniques, seulement parce qu’elles sont disponibles, parce qu’elles sont modernes ou parce que les marchés éducatifs alimentent la croissance économique.
Ce sont les objectifs premiers de l’école qui doivent nous guider : la réduction des inégalités sociales et l’éducation de citoyens émancipés. Il s’agit donc moins de penser les usages des techniques numériques à l’école que de repenser l’école à l’ère du numérique.
Die Corona-Epidemie bedroht den Einzelhandel mit Ausnahme der Supermärkte. Im Gefolge des Trends zum Online-Einkauf geraten die Supermärkte zur wichtigsten Schnittstelle zwischen Verbrauchern und der analogen Umwelt Während des strikten Lockdowns boten die Supermärkte die nahezu einzige Gelegenheit, sich anzustecken. Um diese Gefahr zu mindern, wurde Maskenzwang eingeführt, wurde die Benutzung einer begrenzten Zahl von Einkaufswagen (zur Wahrung der Abstände) Vorschrift, wurden Hand-Desinfektionsgeräte aufgestellt, teilweise sogar Wagen desinfiziert.
Kaum wurden im Zuge der Wieder-Normalisierung die Vorschriften gelockert, verzichteten viele Supermarktketten auf die ungeliebten Schutzmassnahmen mit Ausnahme der Maskenpflicht und der Plexiglas-Bewehrung der Kassen.
Die Epidemie geht leider nicht vorüber, im Gegenteil: in Deutschland wie in den meisten anderen Ländern kehrt sie mit Macht zurück. Aber die Supermärkte ignorieren ihre zentrale Rolle im Ansteckungsgeschehen. Wenn man sie nicht zwingt, werden viele von ihnen konkrete Schutzmassnahmen weiterhin durch blumige Textbausteine ihrer Kundendienste ersetzen. Hand-Desinfektionsgeräte wären neben der weiterhin gültigen Maskenpflicht eine wirksame Schutzmassnahme. Von den grossen Discountern hält nur Kaufland sie weiterhin in Betrieb, lobenswerterweise.
Offensichtlich fehlt vielen Supermarktketten das Verständnis ihrer zentralen Rolle im Infektionsgeschehen. Stattdessen schiebt der Sprecher des Handels, Herr Sanktjohanser (REWE) den schwarzen Peter den Verbrauchern zu, wie der SPIEGEL berichtete:
Wegen der steigenden Corona-Infektionszahlen müssen Verbraucher nach Ansicht des Einzelhandels wieder mehr Disziplin bei der Einhaltung der Corona-Regeln zeigen. Bei einem zweiten Lockdown seien viele Handelsunternehmen nicht mehr zu retten, warnte der Präsident des Handelsverbands Deutschland (HDE), Josef Sanktjohanser.
Dass es auch anders geht, beweist beispielsweise ein Italien-Importeur mit Gross-und Einzelhandel in München. Fa. Spina stellt eine Person vor den Eingang, die auf Einkaufswagenpflicht achtet und bei jedem Besucher vor Zutritt die Temperatur auf Stirnhöhe misst. Nach dem Einkauf muss der Wagen separat abgestellt werden, damit er nicht wieder benutzt werden kann. Wahrscheinlich findet dann Desinfektion der verwendeten Wagen statt.
Genau betrachtet, ist die gesundheitsspezifische Rolle der Supermärkte ziemlich katastrophal.
Sie fühlen sich sicher, denn ihre Funktion ist in der Epidemie ebenso essentiell wie die der Krankenhäuser und der Bestatter. Sie sind nicht von temporärer Schliessung zur Minderung der Ansteckungsgefahr bedroht.
Die Epidemie kann ihrem Geschäft nichts anhaben; im Gegenteil, während des Lockdowns verzeichneten sie einen Kaufboom.
Sie sind juristisch unangreifbar, denn wenn ein Kunde sie verklagen wollte, weil er/sie sich an einem vorbenutzten Einkaufswagen oder an einer hundertmal betatschten Avocado infiziert hat, wäre es unmöglich, den Beweis zu führen.
Ihre pädagogische Rolle als Volkserzieher ist ihnen weder bewusst noch wäre sie betriebswirtschaftlich relevant. Ein Supermarkt, der auf alle Hygienemassnahmen mit Ausnahme der Maske verzichtet, signalisiert dem Kunden, dass das Leben wieder normal ist und er/sie sich vorepidemisch verhalten darf*).
Summa: Volksgesundheit ist für Supermärkte betriebswirtschaftlich nicht relevant. Bemerkenswert ist daran nur, dass die Gesundheitsbehörden dies nicht erkennen oder aus politischen Gründen nicht wissen wollen. Sicher ist allerdings, dass eine wirksame Seuchenbekämpfung ohne Berücksichtigung der zentralen Rolle der Supermärkte unmöglich ist. Die Behörden sind aufgerufen, endlich zu handeln und den Lebensmittel-Einzelhandel zu Hygienemassnahmen zu zwingen, die er freiwillig nicht zu leisten bereit ist.
Heinrich von Loesch
*)Aldi-Süd und Lidl haben inzwischen auch Desinfektions-Säulen aufgestellt.
Update: die meisten Märkte haben inzwischen Desinfektionssäulen oder wenigstens Sprühflaschen aufgestellt. Spät, aber immerhin. Von Wagenpflicht und wirksamer Begrenzung der Besucherzahl ist jedoch wenig zu sehen
Frage: Sollte ein Supermarkt vorübergehend geschlossen werden, wenn seine Desinfektionsgeräte kaputt sind und die Zentrale keinen Ersatz über Nacht liefern kann? Mangel an Desinfektion gefährdet nicht nur Kunden, sondern auch das Personal.
Update II
Immer öfter hapert es bei der Desinfektion. Zwei Standgeräte sind in einem Fall zwei Wochen lang kaputt -- Ersatz offenbar nicht lieferbar. Stattdessen muss eine einzige Sprühflasche den ganzen grossen Markt versorgen; tut sie auch (wenn sie nicht am Samstag gerade leer ist); die Kunden murren nicht. Nur kommen mitunter Zweifel hoch, ob in der Flasche wirklich Desinfektionsmittel ist, nicht etwa verdünntes Wasser mit Geruch.
In einem kleinen Markt ist das Gerät am Eingang leer. Ein weiteres Gerät steht am Ausgang, ist voll, aber niemand benutzt es, begreiflicherweise. Könnte man es nicht die paar Meter vom Ausgang zum Eingang schieben? Die Kassiererin: "Ich werd's dem Chef sagen." Welchem Chef
Update III
Mit einigen Monaten Verspätung hat auch die Süddeutsche das Thema Supermärkte entdeckt. Allerdings konzentriert sich der Artikel auf das Thema Überwachung durch Behörden, die naturgemäss dürftig ist und die fehlende Selbstdiziplin und das mangelnde Verantwortungsbewusstsein der Supermärkte nicht ersetzen kann.
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In good years, the Nile is reaching the desert; in bad years the desert is reaching the Nile (Napoleon)
Napoleon was the first to develop a plan for “doubling” the use ot Nile water for irrigation in the Egyptian delta. Many more plans followed. The most interesting one was the Century Storage Scheme developed by Harold Hurst (1949) which envisaged a series of dams and canals along the Nile which would store the entire annual water flow and prevent any water from being discharged into the Mediterranean.
One of the dams was to be built near Lake Tana in Ethiopia near the border with Sudan. An earlier idea of a dam on the Blue Nile had been dropped during the Abyssinian war. As a consequence, Ethiopia remained the only riverine country which could not benefit from the water although its contributor, the Blue Nile, accounted for about 57 percent of the entire Nile water flow.
The Century Storage Scheme failed to be realized because of squabbles between the countries involved and lack of funding. In the late 1950s, Egypt’s population growth forced its government headed by Gamal Abdel Nasser to seek for ways to provide more water to expand and improve its food production. The IBRD, the lending facility of the World Bank, jointly with the Egyptian government, developed a plan for a huge reservoir near the old Aswan dam in Upper Egypt. The new dam, called Sadd-el Aali (SAP), was intended to store the entire annual flow and maintain a stable downstram water level in the Nile all year round.
In my doctoral thesis I wrote (in German): The SAP had been conceived under the assumption that Sudan would merge with Egypt in January 1956 and Egypt would therefore be able to control how much water was taken from the Nile in Sudan. This did not happen.1)
When Sudan had shed the shackles of the colonial administration it discovered that its rapid population growth required more water, and it took the water by violating the regulations of the 1929 Nile Waters Agreement in which U.K. had represented Sudan and Uganda and which stipulated that water works on the entire Nile were not permitted without Egyptian agreement.
Domestic problems forced the Egyptian government on 8 November 1959 to conclude with Sudan the 2. Nile Waters Agreement. Had the 1. Nile Waters Agreement clearly favored Egypt, the 2. Nile Waters Agreement clearly disadvantaged Egypt.2)
As a result, the IBRD plans for the SAP project were heavily damaged. Less water was available if Sudan extracted its higher quota, and doubts arose whether the new reservoir could even be fully filled. The IBRD withdrew its funding pledge.
Abdel Nasser, cornered, looked desperately for a face-saving solution and found it in the Soviet Union. Despite all doubts about viability and economic justification, the dam was built, now called the Aswan High Dam, and the reservoir was duly called Lake Nasser. Undoubtedly, by unilaterally building the dam, Egypt had harmed itself and the overall Nile water shortage quandary but population growth and rising demand for food left the government with no choice. Much water is lost by evaporation and seepage in the long lake which is extends into Sudan. Fertile mud is depositing in the lake instead of reaching farm land where fertilizers are needed to replace it. Many other problems arose.
Sudan did not require all the water it was allocated and graciously offered water “credits” to Egypt to be “repaid” in kind later on. Somehow both countries tagged along until an elephant entered the room: Ethiopia.
On March 30th, 2011, the former ruler Meles Zenawi announced the huge project of building the Grand Ethiopian Renaissance Dam (GERD) to store all Blue Nile water in a basin near Lake Tana. While an Italian company was busy building the dam, diplomats and experts from all riverine countries talked, schemed and bickered for years without any tangible result. Sudan first supported Ethiopia because it was promised cheap electricity from the dam’s huge turbines. After the Muslim Brothers were ousted in Khartoum, the new Sudanese government changed sides and supported Egypt in its efforts to domesticate Ethiopia and ensure Egypt’s share of the Nile water.
As the diplomats hammered out agreements to be immediately broken, behind the scene efforts looked less peaceful. Egypt made friends with Isaiah Afwerki, the ruler of Eritrea, and succeeded in setting up a military base in Eritrea close to Lake Tana and GERD. Still not satisfied with its role as a new actor in the Horn of Africa, Egypt is currently negotiating the creation of another military base in Somaliland. Both endeavors mean a hardly concealed threat to Ethiopia that Egypt might bomb GERD at any time it likes.
No doubt, Ethiopia is aware of the danger and its new Prime Minister Ably Ahmed hurried to make peace with the neighbor Afwerki of Eritrea who now adopted a new role of mediator between Ethiopia and Egypt. With Afwerki becoming less reliable, Egypt is now focusing on Somaliland.
While Ethiopia continues to maintain the smokescreen of negotiations and compromises, it has by now become abundantly clear that Addis Ababa does not intend to surrender any of its sovereignty over the Blue Nile water to its neighbors. Instead, it suggests that Egypt should save water by any means, cut wastage und resort to desalination of sea water. That’s easier said than done: Egypt’s water management skills are far from the water wizardry of Israel, for example. The situation especially in the delta is desperate; who depends on tap water and cannot afford imported bottled water is in acute danger of being gradually poisoned because all water is polluted. Egypt’s government is understandably desperate because the population, despite the dire situation, continues to grow vigorously.
Hardliners in the military have since 2011 seen this as a problem to be solved by force. Although both countries are of the same size – 100 million people – Egypt is militarily more powerful. Ethiopia’s small air force is probably no match for Egypt’s power built up with years of U.S. military assistance. Yet, President Abdel Fattah as-Sisi hesitates, and rightly so. Bombing GERD when the reservoir is still mostly empty is no option. Bombing it when it is full is dangerous because of the deluge of up to 74 000 million cubic metres of water gushing through Sudan towards Egypt, overwhelming the Aswan High Dam and joining its waters in drowning and destroying almost all of Egypt.
Ever since the Aswan High Dam was erected, Egypt has been living with the nightmare of the dam breaking and the water wiping out the country. Fear of Israeli bombs or Islamistic sabotage forced Cairo to adopt cautious policies. It was even feared that spraying the lake’s surface with an evaporation blocking film could build up such a high water table in the lake that the gates would break and the water would drown the valley and the delta.
Even it Egypt were able to destroy GERD before the water level could endanger downstream settlements and farming, the Aswan High Dam would remain Egypt’s weak spot. Ethiopia may not have a large air force. But it is known for its excellent pilots.
Heinrich von Loesch
1) Ernährung und Bevölkerung in der Entwicklung der Wirtschaft Ägyptens. Thesis LMU Munich 1966, p.87
2) p. 87
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Von dort oben, wo die Bienen den unvergleichlichen Honig der Opuntienblüten sammeln, den der Imker nur an Freunde verkauft, kann man an klaren Tagen Afrika sehen. Marettimo ist die äusserste der ägadischen Inseln, nur 134 Kilometer von Kap Bizerta entfernt, der Nordostspitze Tunesiens.
In der Nacht kommen sie. In Schlauchbooten, Holzkähnen, Motorbooten, die schneller sind als die der italienischen Küstenwache. Sogar mit Jetskis kommen sie an die Südostküste Siziliens, nach Mazara del Vallo und Marsala.
Dies ist altes sarazenisches Land. Viele der Fischerfamilien von Mazara sind Araber. Marsala hiess früher Mars-el Allah, Allah’s Hafen. Selbst als die Sarazenen Sizilien längst verlassen hatten und stattdessen die Spanier regierten, holten sie ihre Beamten gerne aus Tunesien, weil sie tüchtig waren und den Spaniern ergebener als die “Griechen”, wie die Spanier die Sizilianer damals nannten.
Nun kommen sie wieder, zu hunderten, die Tunesier. Noch vor kurzer Zeit waren sie Schlepper, brachten Bangladeschi, Afrikaner aus dem Süden, Eritreer. Jetzt aber kommen sie selbst, die Tunesier. Mann, Frau, Kinder, ganze Familien. Die Verzweiflung treibt sie.
Die Wirtschaft lahmt. "Das Virus hat uns den Rest gegeben", sagen sie. Tunesien sei praktisch bankrott, meinen italienische Medien. Die mehrsprachigen jungen Männer, die vom Tourismus lebten, sind jetzt arbeitslos. “Wenn die Europäer nicht mehr kommen, dann müssen wir halt zu ihnen gehen”, klagen sie. Und Europa ist so nahe: die Insel Pantelleria ist nur 70 Kilometer, Lampedusa nur 130 km von Tunesiens Stränden entfernt. Doch Sizilien ist als Ziel für sie günstiger: dort gibt es Busse und Eisenbahnen, mit denen man unkontrolliert verschwinden kann.
Aber Italien will sie nicht.
Aussenminister Luigi di Maio will verhindern, dass die potentiellen Migranten Boote finden. Als Nachfolger im Geiste seines ehemaligen Koalitionspartners Matteo Salvini will er die Tunesier zwingen, alle geeigneten Boote an der Küste zu zerstören, bevor sie zu Wasser gelassen werden.
Da Tunesien wie fast alle afrikanischen Länder über jeden jungen Mann froh ist, der nach Europa abwandert, will di Maio auf Tunis Druck ausüben.
Mit dieser Absicht fordert er die Stornierung der 6,5 Millionen Euro, die Tunesien in Italiens Entwicklungshilfe zugedacht waren. Das Problem ist nur: Tunesien hat zur Zeit keine Regierung, mit der man sprechen könnte.
Nach dem Rücktritt des Kabinetts Elyes Fakhfakh hat Präsident Kaïs Saïed zwar einen neuen Regierungschef, Hichem Mechichi, ernannt, der ebenfalls die islamische Reformpartei Ennahda vertritt. Da Mechichi aber wahrscheinlich keine Mehrheit in dem zersplitterten Parlament finden wird, bleibt Tunesien führungslos in der Krise, in der die Menschen vor Armut, Hoffnungslosigkeit und Covid 19 flüchten.
Während Aussenminster di Maio Tunis droht, lockt seine Kollegin, die Innenministerin Luciana Lamorgese, Tunis mit zusätzlichem Geld für die gemeinsame Meisterung der Krise. Beide Initiativen zeigen die Ratlosigkeit der italienischen Politik. Sollte es nicht gelingen, den Exodus der Tunesier einzudämmen, dann wird das Problem sehr bald in Brüssel und Berlin landen.
Ihsan al-Tawil
PS: Der nördlichste Punkt Tunesiens und ganz Afrikas heisst Kap Angela (رأس أنجلةRas Angela). Ein Scherz der Geografen?
Update
Die Tunesier, kaum gelandet, machen sich unbeliebt. Nicht nur, dass 40 aus einem Aufnahmelager in
Ora la priorità per il Governo è contrastare l'ingresso di migranti nella nostra nazione che tentano di eludere i controlli sanitari. "Non possiamo tollerare che si entri in Italia in modo irregolare - afferma il Premier. Tanto più non possiamo tollerare che in questo momento in cui la comunità internazionale intera ha fatto tantissimi sacrifici, questi risultati siano vanificati.
Die Priorität für die Regierung ist es jetzt, der Einreise von Migranten in unser Land entgegenzuwirken, die versuchen, sich den Gesundheitskontrollen zu entziehen. "Wir können eine irreguläre Einreise nach Italien nicht tolerieren", so der Premierminister.Noch mehr können wir nicht hinnehmen, dass in dieser Zeit, in der die gesamte internationale Gemeinschaft so viele Opfer gebracht hat, diese Ergebnisse vergeblich gemacht werden.
Conte fordert, dass die illegalen Tunesier, die allesamt nicht auf Asyl hoffen können, schnell repatriiert werden. Wie will er das anstellen?
Tunesien will sie nicht zurück haben.
Ohne Hilfe der Hafenbehörden kann er sie nicht anlanden. Ohne Landeerlaubnis kann er sie nicht einfliegen. Will er sie mit Fallschirmen abwerfen?
Das Dilemma der Repatriierung zeigt sich nun im Vergrösserungsglas: Man darf gespannt sein, wie die Italiener das Problem angehen werden. In Libyen haben sie es mit der libyschen Küstenwache teilweise geschafft. Aber in Tunesien?
Update
Offenbar nimmt Tunesien doch Repatriierte an. Jedenfalls landen italienische Flugzeuge mit Ausgewiesenen in Tunis.
Update II
Ein illegaler Tunesier verspottet Italiens Regierung mit einem Video:
"Ecco come si diffonde il Covid-19. Clandestino tunisino Sam sbarca a Marsala il 20 luglio, nessun controllo, zero quarantena, un selfie ricordo e poi via in giro per l'Italia. Dopo 10 giorni era a in stazione a Genova, luogo noto per spaccio", scrive l'account Twitter che ha pubblicato il montaggio. Alla faccia del virus, dei controlli e dei tanti italiani che rispettano le regole. E di un governo che non riesce a gestire l'emergenza immigrazione.
"So verbreitet sich Covid-19. Der tunesische Illegale Sam landet am 20. Juli in Marsala, keine Kontrollen, keine Quarantäne, ein Selfie-Souvenir und dann ab nach Italien. Nach 10 Tagen war er am Bahnhof in Genua, einem für seinen Drogenhandel bekannten Ort", schreibt der Twitter-Account, der die Montage (des Videos) veröffentlichte. So viel zum Thema Virus, den Kontrollen und den vielen Italienern, die die Regeln respektieren. Und zu einer Regierung, die den Einwanderungsnotstand nicht bewältigen kann.
Übrigens: Derzeit,kommen mehr Migranten aus Tunesien als aus Libyen in Italien an.